« BCA Research estime à une chance sur 10 le fait que l’invasion de l’Ukraine débouche sur un embrasement nucléaire. Les courtiers et stratèges tentent d’évaluer l’impact géopolitique d’un conflit hors normes. La troisième guerre mondiale n’est plus taboue pour les marchés.

L’apocalypse provoquée par la guerre en Ukraine n’a, heureusement, pas encore fait son entrée dans les livres d’Histoire mais elle est déjà dans une note d’un courtier. BCA Research, un courtier indépendant est le premier à mettre un chiffre sur cette peur grandissante et diffuse à Wall Street comme sur les autres places internationales. Il évalue à 10 % la probabilité que l’invasion de l’Ukraine par la Russie dégénère en une troisième guerre mondiale et nucléaire.

« Si Vladimir Poutine estime que son heure est arrivée, il pourrait estimer qu’il doit en être de même pour le reste de l’humanité », résume brutalement le courtier dans une note envoyée vendredi à ses clients et titrée »:

« L’augmentation des risques d’une apocalypse nucléaire ».

Non Vladimir Poutine n’est pas fou, pas fou, pas plus que suicidaire et refuser cette thèse stupide n’est pas être « pro-russe ». Je ne suis pas « pro » bombe atomique russe sur ma tête et celle de ma famille pas plus que vous je suppose.

La question est de savoir quels funestes enchaînements pourraient nous conduire à un échange nucléaire.

Pour le moment la peur de la DMA reste efficace. La DMA pour destruction mutuelle assurée.

Poutine ne déclenchera pas de frappes nucléaires massives parce qu’il serait vexé au fonds de son bunker. Soyons sérieux.

Vous savez pourquoi ?

Parce que les Russes ont bien d’autres options pour nous emmerder puisqu’ils semblent avoir une « furieuse envie » de le faire !

Alors que peuvent-ils faire ?

Détruire nos satellites et vous supprimer la retransmission des matchs de foot du mondial 2022 au Qatar. Couper nos câbles sous-marins et éteindre internet. Ils peuvent couper le gaz et le pétrole. Ils peuvent éteindre toutes les usines d’Europe centrale et de l’Est jusqu’à l’Allemagne en coupant le gaz. Ils peuvent déstabiliser la Pologne et même bombarder quelques bases.

Poutine n’est pas à court d’options. Au contraire, il dispose d’une palette d’options économiques et techniques non nucléaires qu’il n’a pas encore utilisée.

Je vous rappelle que c’est déjà le bazar, et votre carte bleue marche encore, je vous laisse imaginer si Poutine s’énerve vraiment. Vous couper Netflix vous déprimera plus qu’une bombe atomique sur la tête et c’est moralement moins condamnable !!!

Achetez quelques boîtes de raviolis, sortez un peu de cash, acheter un peu d’or si vous pouvez, et faites le plein de la voiture tous les 10 litres consommés !… Et dormez tranquille ! La guerre nucléaire arrivera après toutes ces étapes, pas avant.

Charles SANNAT

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Source Les Echos.fr ici

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